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France : un élu français propose de transformer les résidences des Bongo à Paris en logements sociaux

France : un élu français propose de transformer les résidences des Bongo à Paris en logements sociaux
  • Publiéseptembre 29, 2023

Sur BFMTV, où cette nouvelle a été diffusée, Nicolas Bonnet-Oulaldj, a déclaré que les résidences luxueuses du président déchu du Gabon, Ali Bongo, localisées dans les quartiers les plus aisés de la ville, pourraient potentiellement être réaménagées en habitations destinées aux personnes à revenu modeste, comblant ainsi le déficit de logements sociaux dans ces quartiers.

Il souligne la décision prise par la cour d’appel de Paris, qui conclut que ces biens immobiliers ont été achetés grâce à des fonds obtenus de manière illégale, provenant notamment de la corruption des sociétés pétrolières, y compris Elf Aquitaine, qui fait désormais partie de TotalÉnergies.

La proposition suscite des questions à Libreville : « Comment des biens présumés acquis de manière frauduleuse au détriment du peuple gabonais pourraient-ils devenir la propriété de la ville de Paris, au point qu’il soit envisagé de les convertir en logements sociaux, sans consulter préalablement les autorités gabonaises ? », a commenté sur une plateforme de médias sociaux (ex-Twitter) Mays Mouissi, ministre de l’Économie et des participations du gouvernement de transition.

De plus, « La France n’a pas le pouvoir exclusif de déterminer l’utilisation de ces fonds », précise l’ambassade de France au Gabon sur la même plateforme de médias sociaux, en renvoyant vers un dispositif de restitution des « biens mal acquis » adopté en 2021. Ce mécanisme prévoit une collaboration entre les États afin de définir comment les sommes récupérées par la justice seront investies dans des projets de coopération et de développement dans le pays en question.

Transparency International, qui fait partie des parties civiles dans cette affaire, souligne que les biens susceptibles d’être confisqués seront restitués à leurs véritables propriétaires, c’est-à-dire les citoyens gabonais.

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