Les métiers interdits aux femmes : un héritage sexiste
En France, les barrières professionnelles pour les femmes ont graduellement disparu, ouvrant la voie à des carrières telles que sapeurs-pompiers dès 1976.
En 2010, une loi a levé les interdictions historiques remontant jusqu’en 1935, incluant celles concernant le travail des femmes dans les mines. En 2014, elles ont été autorisées à servir à bord des sous-marins, marquant l’arrivée des premières « sous-marinières ». Cependant, le métier d’opérateur funéraire reste encore théoriquement inaccessible pour les femmes.
La situation varie selon les régions. Par exemple, au Sri Lanka et en Argentine, les femmes ne peuvent pas produire d’alcool ni travailler dans des boutiques vendant des boissons alcoolisées. En Moldavie, piloter des bus de plus de 14 sièges est interdit aux femmes. Au Japon, le métier de maître sushi demeure exclusivement réservé aux hommes, justifié par des traditions culturelles.
Des pratiques surprenantes existent également, comme l’interdiction pour les femmes en Chine de travailler dans des environnements froids pendant leurs règles. En Égypte, elles sont interdites de manipulation d’engrais ou d’insecticides.
Tous ces exemples mettent en évidence les obstacles persistants à la réalisation d’une égalité professionnelle complète entre hommes et femmes.
